Et si vous vous mettiez à la chambre d’hôte ?
Les chambres d’hôtes deviennent tendances. Loin de nous l’idée d’une chambre vieillissante chez un couple de retraités perdu en pleine campagne. Maintenant on peut trouver ces solutions de logement chez l’habitant partout, même dans les grandes villes.
Par exemple si vous être locataire, l’accord de votre propriétaire est obligatoire. Si vous habitez dans un immeuble, certains règlements de copropriété interdisent ce genre d’activités. Vous devez également le déclarer à la Mairie de votre commune en indiquant vos coordonnés et le nombre de chambres proposées aux visiteurs. Il est possible qu’une taxe de séjour vous soit demandée par personne et par nuit allant de 0,20 à 1,50 euros.
Pensez également à prévenir votre assureur de cette nouvelle activité. Ainsi vous serez couvert en cas de problèmes.
Concernant les prestations que doivent proposer les chambres d’hôtes : les draps, le linge de toilette, ainsi qu’un accès à une salle de bain et à des sanitaires doivent être à la disposition des clients.
Il existe différents labels qui vous donneront de la visibilité et vous aideront à vous faire connaître : Gîte de France, Fleurs de Soleil, Clévacances,... les droits d’entrées peuvent varier de 200 à 800 euros, et une cotisation annuelle vous sera demandée. C’est un coût mais vous profiterez de la notoriété de ces labels ainsi qu’un accès à divers services comme des cours de langues, des aides fiscales ou administratives... un investissement à long terme donc.
Autres solutions vous pouvez également vous faire référencer sur un site spécialisé comme Airbnb, GoodMorningParis... Certains de ces sites proposent un paiement directement en ligne, moyennant en général une commission allant de 3 à 5%. Les services de photographes sont également proposés.
Enfin, n’oubliez pas de déclarer les revenus tirés de cette activité au FISC
Vous bénéficiez du régime de micro entreprise si vos recettes ne dépassent pas 81500 euros par an, et donc d’un abattement forfaitaire de 71%. Les 29 % des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) tirés de la location sont alors ajoutés à vos revenus et imposés comme tels chaque année.